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L’Adapei 29 et le conseil départemental du Finistère expérimentent le réseau « Après parents »

Le Télégramme – Finistère – 18 octobre 2023

Qui veillera sur mon enfant quand je ne serai plus là ? Le réseau « Après parents » permet aux parents d’enfants inadaptés dans le Finistère d’avoir l’esprit tranquille s’ils venaient à disparaître.

Au premier rang : Nathalie Tanneau (Conseil départemental) Jacques Michel (Adapei) Luc Gateau (Unapei), Maël de Calan (Conseil départemental). Au deuxième rang : Jean François Quillien et Jean François Marandola (Adapei), Jean Paul Mongeat (ARS) et Delphine Bourdais (MDPH).

« Le dispositif « Après parents » est un projet innovant, créé par des bénévoles et qui répond à une demande très forte. Avec la réduction des délais à la MDPH et la création de places d’hébergement et d’accueil, il est l’un des trois piliers de notre grand plan handicap », précise Maël de Calan. Mardi 17 octobre, l’Adapei du Finistère (Association départementale des parents et amis d’enfants handicapés mentaux) a lancé officiellement le réseau « Après parents », en présence de Maël de Calan, président du Département et de Luc Gateau, président de l’Unapei. Jean-François Quillien, de l’Adapei 29, les familles, les professionnels du Finistère et les enseignants chercheurs de l’UBO ont travaillé main dans la main pour concevoir ce nouveau service qui rassurera quand se posera la question : qui veillera sur mon enfant quand je ne serai plus là ?

Quinze professionnels dans tout le département

Ce projet expérimenté dans le Finistère s’inspire du service belge Madras qui offre aux parents la garantie de savoir que leur enfant conservera une qualité de vie satisfaisante lorsqu’ils décéderont. Il vise à leur apporter un soutien grâce à un réseau de quinze professionnels répartis dans tout le département.

Ces référents « Après parents » auront la mission d’être à l’écoute, d’accompagner dans la réflexion, d’aider dans les démarches d’anticipation, d’orienter vers un notaire ou un médiateur des personnes âgées, démunies et souvent isolées. Pour tester ce projet, un courrier a été expédié aux quelque 850 adhérents de l’Adapei 29 et 67 familles ont demandé à rencontrer les professionnels. « C’est un sujet d’intérêt national, ajoute Luc Gateau. Ce projet a le grand mérite d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur un enjeu dont l’importance va aller grandissante ».